Face à l’impuissance de la Grèce à contrôler et sécuriser les frontières sud de l’Union Européenne, surtout au niveau de l’ile de Lesbos désormais très prisée par les réfugiés syriens et les Harragas de tous bords, les ministres de l’Intérieur de l’UE étudient à Bruxelles depuis deux jours la possibilité d’annuler les visas Schengen.
Ces visas permettaient « la libre circulation des étrangers dans tout l’espace européen » une fois qu'ils y ont accédé.
La proposition d’annulation du visa, soumise aux ministres, fait référence à l’article 26 de la convention de Schengen qui stipule que « cet accord peut être suspendu en cas d’insuffisances notées au niveau du contrôle des frontières extérieures de l’Union par un des Etats ».
Plusieurs voix se lèvent toutefois dans les arènes politiques européennes, notamment des ONG humanitaires et des mouvements de gauche, pour faire face à l’éventuelle annulation du visa.
L.S.
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