Vers l’expulsion du Canada de Belhassen Trabelsi ?

Vers l’expulsion du Canada de Belhassen Trabelsi ?
National
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Serait-ce la bonne cette fois-ci ? A en croire le journal canadien « Le journal du Québec » dans sa version électronique, le beau-frère du président déchu, Belhassen Trabelsi, risque l’expulsion du sol canadien puisque la cour fédérale vient de rejeter sa «demande d’autorisation et de contrôle judiciaire». «Il y a des raisons sérieuses de penser que le demandeur a commis des crimes graves de droit commun, précisément de la fraude envers le gouvernement, fraude et recyclage des produits de criminalité», a conclu la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, lui refusant sa demande d’asile. Le journal a fait appel à des experts, en l’occurrence  des avocats en immigration qui ont conclu que les chances de Belhassen Trabelsi sont « faibles » et que pour le frère aîné de Leila Trabelsi, les « carottes sont quasiment cuites ». A travers son avocat, Belhassen Trabelsi avait déposé une demande appelée ''Examen des risques avant renvoi'' à travers laquelle il cherchait à convaincre les autorités canadiennes que sa vie sera en danger et qu’il sera torturé une fois rendu en Tunisie. Une requête très souvent refusée dans des cas pareils à celui du gendre de Zaba. C’est la énième fois que l’on entend parler de l’expulsion de Belhassen Trabelsi. En vain. Après seulement un an de la révolution tunisienne, des bruits ont circulé sur son arrestation et extradition Puis, en mai 2012, il avait perdu son statut de résident permanent. Un mois plus tôt, il avait adressé une lettre d’excuse et de pardon au peuple tunisien, affirmant être prêt à rentrer en Tunisie et à affronter toute instance judiciaire ou structure de justice transitionnelle »… En 2015, le « parrain » n’a jamais hésité, à travers ses avocats de menacer les éventuels acquéreurs de ses biens confisqués. Cette énième nouvelle de son extradition ne serait-elle pas une nouvelle pilule d’Ottawa au gouvernement et à l’Etat tunisien qui réclame sa « tête » depuis voilà 5 ans  et surtout aux ressortissants tunisiens sur le sol canadien qui ont à maintes reprises exigé l’expulsion de Belhassen Trabelsi, condamné par contumace, à plus de 15 ans de prison dans diverses affaires bancaires et douanières.

M.Z.




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