L'UE alloue 23 millions d'euros pour la sécurité en Tunisie

L'UE alloue 23 millions d'euros pour la sécurité en Tunisie
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L'Union européenne a alloué 23 millions d'euros au programme d’appui à la réforme et à la modernisation du secteur de la sécurité en Tunisie. Mercredi 4 novembre, Laura Baeza, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Yassine Brahim, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, et Najem Gharsalli, ministre de l’Intérieur, ont signé ensemble une convention allouant 23 millions d’euros à la réforme et à la modernisation du secteur de la sécurité tunisien. Selon le communiqué publié par la Délégation européenne en Tunisie, "l’UE réaffirme ainsi sa volonté d’accompagner la Tunisie dans la mise en œuvre de l’importante réforme en cours du secteur de la sécurité". Il s'agira d'aider à la mise en place d'une politique sécuritaire moderne, en ligne avec les valeurs démocratiques qui sont celles de la nouvelle Constitution tunisienne. Parmi les axes forts du programme, Laura Baeza a mis en avant la réforme et la modernisation des forces de sécurité intérieures en ligne avec les standards nationaux et les droits de l’homme : "Rétablir la confiance des citoyens dans ses forces de sécurité est une priorité" a-t-elle souligné. Cela nécessitera notamment une réforme des inspections, du recrutement et de la formation. Doter l'Etat de moyens de réactions face aux crises est également une priorité du programme, lequel prévoit non seulement la mise en place d’une cellule de crise interministérielle, mais aussi le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des services en charge de la sécurité des frontières terrestres pour mieux lutter contre la criminalité transfrontalière, via la création de trois centres opérationnels rapides à Médenine, Tataouine et Kasserine. Enfin, l'Ambassadeur de l'UE en Tunisie a insisté sur la participation de la société civile à la réforme de la sécurité, et sur le nouveau cadre de l'Etat de droit : "la réforme de la police va nécessairement de pair avec la réforme de la justice, également soutenue par l'Union européenne à hauteur de 40 millions d'euros" a-t-elle relevé.

A.B.




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