La France multiplie par quatre son aide militaire à la Tunisie, mais reste loin derrière les Etats-Unis

La France multiplie par quatre son aide militaire à la Tunisie, mais reste loin derrière les Etats-Unis
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En visite en Tunisie, le ministre français de la Défense Jean Yves Le Drian, a annoncé ce lundi 5 octobre que l’aide militaire de la France à la Tunisie se chiffrera à 20 millions d'euros lors des deux prochaines années (2016 et 2017), soit 10 millions par an. Le budget de l'aide militaire française à la Tunisie, qui se chiffrait à 2,5 millions d’euros environ par an va ainsi être multiplié par quatre. Une aide militaire qui sera principalement affectée à l’équipement des forces spéciales et au renforcement de la coopération dans le domaine du renseignement dans le contre-terrorisme. Cette annonce a été faite dans le cadre d’une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Défense nationale Farhat Horchani au cours de laquelle les deux ministres ont évoqué les moyens d’un renforcement de la coopération militaire entre les deux pays.
L'aide militaire US, 9 fois plus importante
Les deux ministres ont, par ailleurs signé à cette occasion une déclaration d’intention portant actualisation de la convention de coopération établie entre les deux pays depuis 1973. Une feuille de route pour le moyen terme, revue sur un plan juridique Ce nouvel engagement français souligne l’importance stratégique croissante que revêt la Tunisie depuis 2011. Mais la France n'est pas le seul pays à aider la Tunisie militairement. Les Etats-Unis aussi sont de plus en plus impliqués dans la coopération sécuritaire avec Tunis. Les visites d'officiels américains à Tunis sont devenues plus fréquentes, les aides militaires se sont multipliées. Pour 2016, l’aide militaire américaine devrait d'ailleurs atteindre 99 millions de dollars (88,5 millions d’euros). Une aide militaire qui était de l'ordre d'environ 40 millions de dollars (35 millions d’euros) par an entre 2011 et 2014 et constituée principalement de matériel et d'équipements. Les Français, axeront leur aide sur la formation.

M.C.




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