Où est la porte de Bab Jedid ? Le ministère de la Culture répond

Où est la porte de Bab Jedid ? Le ministère de la Culture répond
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Une polémique vient d'éclater ce mercredi 16 septembre à propos... de la porte de Bab Jedid. Tout débute avec la demande très particulière de la députée Nidaa Tounes, Ibstissem Jbebli, qui a annoncé aujourd'hui même avoir déposé une demande afin d’auditionner la ministre de la Culture Latifa Lakhdhar sur... la disparition de la porte de Bab Jedid ! Selon elle, cette porte a été enlevée pour entretien, il y a de cela des années et n'a toujours pas été remise en place. Suite à cette annonce, certains habitants de Bab Jedid comme Bouraoui Chmantatou a appelé via Mosaique FM à l’ouverture d’une enquête et que la porte n'est plus en place depuis une dizaine d'années.La grande porte de Bab Jedid est, comme celles de Bab Saadoun, Bab Alioua, Bab Lakoues, Bab Menara, Bab El-Assal, Bab El Khadra, Bab Bnet et Bab Souika, classée monument historique. C'est l'une des portes de la médina de Tunis et la sixième porte percée dans les remparts de la médina en 1278 sous le règne du souverain Hafside Abu Zakarya Yahia Al Wathiq. Suite à la demande très particulière de la députée Ibstissem Jbebli, le ministère de la Culture a répondu (ou répliqué) à travers un communiqué selon lequel l'information relayée par certains médias sur un présumé vol de la porte historique à Bab Jedid à Tunis est erronée.

[pull_quote_center]"Les portes présumées sont inexistantes depuis le début du 20ème siècle", précise le ministère. "Faisant partie du programme de développement du gouvernorat de Tunis pour l'année 2016, un projet de maquettes des deux portes en question a été récemment mis en place, selon le communiqué".[/pull_quote_center]

Selon ce communiqué, la porte de Bab Jedid a été altérée en période de «la fitna» (guerre civile) durant le deuxième quart du 18ème siècle, la porte a été rénovée, en 1769, sous le règne de Ali Bey Ben Hassine.Signalons que la porte en question est dans un épouvantable état de crasse.

M.C.




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