La manif du 12 septembre, une violation de l'état d'urgence, avertit Najem Gharsalli

La manif du 12 septembre, une violation de l'état d'urgence, avertit Najem Gharsalli
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"La marche de protestation que certains partis comptent organiser le samedi 12 septembre à l’avenue Habib Bourguiba pour protester contre la loi sur la réconciliation économique, est une violation de l’état d’urgence qui interdit tous les rassemblements et manifestations", a répété le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, hier sur les ondes de Mosaique FM. Son intervention vient en marge de l'appel de cinq partis opposés au projet de loi pour la réconciliation, à manifester, le 12 septembre à Tunis mais aussi à l'intérieur du pays. Ettakatol, Al Joumhouri, l’Alliance démocratique, le Courant démocratique et Echaab ont émis le souhait de manifester pour que l’état d’urgence ne serve pas à restreindre les libertés. Mais le ministère de l'Intérieur interdit toute marche sur la base des mesures préventives contre la menace terroriste dont le niveau est relevé entre le 11 et le 14 septembre. Le ministre l'a d'ailleurs précisé : tous ceux qui participeront à cette marche tomberont sous le coup de la loi, ce rassemblement étant une violation de l’état d’urgence. Rappelons, par ailleurs, que la circulation sera interdite pour tout type de véhicule à l’avenue Habib Bourguiba à partir de ce mercredi 9 jusqu’au lundi 14 septembre 2015.

A.B.




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