Lors d'une visite aux ateliers de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) à Sidi Fathallah (gouvernorat de Ben Arous), le ministre du Transport, Mahmoud Ben Romdhane, a pu se rendre compte de son état de dégradation.
Les raisons de cette dégradation sont multiples :
- Les coûts de réparation des locomotives et des trains sont énormes et plusieurs engins ont besoin d'une révision totale.
- Les recrutements qui ont été faits entre 2007 et 2010 sont entachés de corruption et expliquent l'incompétence de certains conducteurs, à l'origine de nombreux accidents.
- Vol de matériel qui coûtent très chers à la SNCFT, par ses propres employés.
- Un taux d'absentéisme record.
- Un manque de discipline notoire.
Le ministre s'est engagé à faire de la SNCFT une société digne de son nom avec un service qui comblera les attentes du citoyen. Pour cela, un plan d'action à moyen terme est en train d'être établi, impliquant une enquête auprès de tous les agents afin d'évaluer les compétences et la mise en place d'une discipline rigoureuse.
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