50% des responsables tunisiens sont en situation de conflit d’intérêts

50% des responsables tunisiens sont en situation de conflit d’intérêts
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La présidence du gouvernement a organisé, mardi 28 et mercredi 29 juillet, en collaboration avec la PNUD, un séminaire de deux jours intitulé "Vers la mise en place d'un système efficace de déclaration du patrimoine et d'incrimination de l'enrichissement illicite". Durant ce séminaire, il a été question de lutte contre la corruption et comment faire face à ce fléau qui ne cesse de progresser dans la société tunisienne depuis la révolution de 2011.
Aucune progression depuis 3 ans dans la lutte contre l'enrichissement illicite
Samir Annabi, président de l'instance nationale de la lutte contre la corruption était parmi les modérateurs durant ce séminaire.

[pull_quote_center]Selon lui, il n'y a pas eu de progression depuis trois ans dans la lutte contre l'enrichissement illicite ainsi que le blanchiment d'argent ajoutant que 50% des responsables tunisiens sont en situation de conflit d’intérêts.[/pull_quote_center]

20% seulement des députés ont déclaré leur patrimoine
Le président de la commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au sein de l'ARP, Sofiene Toubel, ainsi que le rapporteur de la commission de cette commission, Jamila Debbech Ksiksi, étaient présents lors de ce débat.

[pull_quote_center]Pour Sofiene Toubel, 20% seulement des députés à l'ARP ont déclaré leur patrimoine et ce depuis qu'ils sont entrés en fonction.[/pull_quote_center]

Un projet de loi relatif à la déclaration du patrimoine va être prochainement publié sur le site anticor.tn et qui sera également présenté au chef du gouvernement Habib Essid pour validation.



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