Le gouvernement algérien a décidé d’interdire de vacances en Tunisie ses militaires et ses agents de sécurité en raison des risques d’attentat qui pèsent sur eux.
Vendredi, 17 juillet, neuf soldats ont trouvé la mort dans une embuscade au sud-est d’Alger, dans la préfecture d’Ain-Defla», attentat revendiqué par le groupe jihadiste Aqmi, qui, lui, parle de 14 morts.
Lundi, 20 juillet, dans la même préfecture, trois agents de police ont été tués par un groupe terroriste alors qu’ils patrouillaient à bord d’une voiture.
C’est suite à ces incidents que le ministère de la Défense et la direction générale de la DGSN algérienne ont adressé une instruction urgente, destinée à toutes les directions de sûreté des 48 wilayas portant sur l’interdiction catégorique de tout déplacement des employés de la DGSN en Tunisie.
Cette décision a été prise en raison du climat d’insécurité qui y règne après l’attentat de Sousse, survenu le 26 juin dernier et causant la mort de 38 touristes et des dizaines de blessés.
C’est du moins ce que rapporte le quotidien algérien "Al Khabar" dans sa livraison d’hier (mardi 21 juillet).
Notons que les militaires et sécuritaires algériens bénéficiaient d’une permission de passer leurs vacances en Tunisie, une destination très prisée, par ailleurs, par les touristes algériens.
C.C.
