Blatter n’avait pas assez de couilles pour narguer les USA...

Blatter n’avait pas assez de couilles pour narguer les USA...
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... ou plutôt qu’il croule tellement sous les pots-de-vin, que lui et le directoire de corrompus qui l’entoure devront être condamnés, eux et leurs familles, aux travaux forcés à perpétuité pour que justice soit rendue.
Finalement, il s’est dégonflé le Blatter. Son arrogance a été de courte durée. Il a réussi à se faire réélire et à envoyer un bras d’honneur à ceux qui cherchaient à l’abattre, principalement les Américains. Mais il semble qu’il s’est un peu trop surestimé et comme pour les lendemains de cuite, le réveil était dur. Personne ne saura ce qui s’est passé dans les coulisses et poussé Blatter, qui, il y a à peine quelques heures, ironisait sur les intentions « putschistes » des Américains et des Européens massés derrière Platini. Mais il ne faut pas être intelligent pour comprendre que quelqu’un qui, par pots-de-vin interposés attribue l’organisation de la Coupe du monde au Qatar et à la Russie et non aux USA, a franchi toutes les limites, sachant que c’est la Russie qui fâche plus les Américains que le Qatar et que c’est un motif plus que suffisant pour se faire descendre par les Yankees. Blatter a choisi de réduire les dégâts, il a accepté le deal de « la restructuration de la FIFA », parce qu’il n’est pas homme à faire une fuite en avant et parce que les Américains et Européens n’ont pas avalé la pilule de sa réélection. Ils allaient, d’une manière ou d’une autre, la lui mettre tellement profonde, lui et son entourage, qu’ils ne pourront plus s’asseoir sur le cul.
Les Arabes, les cons de la farce
Evidemment, les Arabes ont voté en masse pour Blatter et tourné le dos à un Arabe comme eux, Ali Ben Hussein. Ironie du sort, le prince Ali va se représenter, il sera, peut-être l’unique candidat et se fera élire à la tête de la FIFA. Espérons qu’il la mettra bien profonde à tous ceux qui n’ont pas voté pour lui face à Blatter et surtout à nettoyer l’Afrique du plus fidèle des lieutenants de Blatter, l’indéboulonnable Issa Hayatou. Cela dit, le départ de Blatter signe la fin d’une époque à la FIFA. Si Havelange en a fait une multinationale aux finances douteuses, Blatter et son consortium de crapules l’a élevée au rang d’un sanctuaire de la corruption de haut-vol, du blanchiment de l’argent de la drogue et, peut-être, une zone de transit pour les financiers du terrorisme.



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