Affaire Chourabi et Ktari : "Je n'ai pas confiance dans les autorités libyennes", accuse le SNJT

Affaire Chourabi et Ktari : "Je n'ai pas confiance dans les autorités libyennes", accuse le SNJT
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Une conférence de presse a eu lieu ce jeudi 30 avril, dans les locaux du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) à Tunis pour faire le point sur l'annonce faite hier par le gouvernement libyen qui a confirmé la mort des deux journalistes tunisiens Sofiene Chourabi et Nadhir Ketari.
Lors de cette conférence de presse, qui s'est tenue dans les locaux du SNJT, Neji Bghouri, président du SNJT a mis l'accent sur la responsabilité des deux gouvernements, le précédent (Mehdi Jomaa) et l'actuel (Habib Essid) qui n'ont pas assuré un suivi de cette affaire assez poussé. Lors de son intervention, il a exigé également que "les autorités tunisiennes puissent faire une enquête pour déterminer les circonstances de la mort des deux journalistes si celle-ci est avérée". 
La Libye, "peu crédible"
Le président du SNJT a également évoqué son mécontentement dans l'accès à l'information qu'a fait parvenir la Libye. Il déplore le manque de communication entre les ministères de l'Intérieur libyen et tunisien. Neji Bghouri a tenu à souligner le peu de crédibilité de la Libye face à ces informations, étant donné que le communiqué annonçant la mort des deux journalistes tunisiens a été publié en premier sur le site libyen d'information Bawabat Al Wassat. L'information a néanmoins été certifiée par le porte-parole  du ministère de la défense libyen sur Mosaïque FM mercredi 29 avril.  Un scepticisme qui demeure présent quant à la façon dont l'information s'est propagée :

[quote_box_center]L'information n'a pas circulé par les circuits diplomatiques traditionnels, a-t-il accusé.[/quote_box_center]

Des informations contradictoires
Le 8 janvier dernier, un communiqué annonçant l'exécution des deux journalistes avait circulé sur internet, laissant planer le doute sur leur sort. Neji Bghouri déplore ces fausses informations :

[quote_box_center]Je n'ai pas confiance dans les autorités libyennes, en raison des informations contradictoires déjà envoyées par le passé et notamment le 8 janvier dernier.[/quote_box_center]

Une déclaration qui fait référence au fait que les autorités libyennes n'ont pas d'emprise sur la Libye et sur les milices et que deux gouvernements sont actuellement en place dans ce pays.

Elodie Potente




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