Guerre larvée

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Cela ne fait que commencer et on pouvait s’y attendre. Depuis que la commission d’appel a annoncé son verdict donnant le CS Hammam-Lif vainqueur face à l’Etoile, les déclarations fusent d’un côté comme de l’autre. Les Etoilés s’estimant lésés et l’ont exprimé à leur manière et sont bien décidés à aller jusqu’au bout de cette affaire en faisant appel de cette décision en recourant au CNAS. Entretemps, un journal électronique a publié, au cours de la semaine dernière, des documents attestant d’une relation professionnelle n’ayant aucun rapport avec le football entre le président de la commission d’appel de la FTF, l’avocat Mohamed Habib Jerbi, et le président du Club Africain, Slim Riahi. Or, Maitre Mohamed Habib Jerbi avait présenté sa démission à la FTF, fin mars, suite à un désaccord avec le président Wadii Jarii relatif à des déclarations à propos de l'allègement de la sanction infligée à Houcine Jenayah de deux ans à six matches. Comme nous ont toujours habitué nos instances footballistiques, le silence reste de mise… Il est même d’or. Aucune réaction, aucun démenti et la guerre des déclarations se poursuivra jusqu’au terme de ce Championnat. Hier, c’était au tour d’Imed Riahi, porte-parole du Club Africain, de s’exprimer sur le fait que l’un des membres de la commission d’appel serait un proche de Slim Riahi. Selon lui, les dirigeants de l’ESS ne sont pas innocents et il les a accusés de vouloir finalement influencer la décision du CNAS en se plaçant dans un rôle de victime, laissant entendre que les Etoilés veulent jouer dans les bureaux et non sur le terrain. « Ils n’ont qu’à assumer leurs déclarations passées et accepter la défaite sur tapis vert », a-t-il dit. On vous l’avait dit, cela ne fait que commencer !
La meilleure manière de se compromettre !
Restons plongés dans l’affaire qui ébranle actuellement notre Ligue 1. Lorsque la commission d’appel a annoncé la victoire du CS Hammam-Lif face à l’Etoile sur le score de 2-0 et lui a octroyé les 3 points de la victoire sur tapis vert, beaucoup se sont posé la même question. Pourquoi n’a-t-on pas soustrait 1 point à l’ESS en raison du forfait déclaré ? Selon la commission d'appel, cette décision revient à la Ligue Nationale de Football Professionnel qui doit décider ou non d’un retrait de point. En cas de forfait, le retrait de point est automatique… Et si la LNFP attend la décision du CNAS, pourquoi le CSHL a-t-il, quant à lui, bénéficié des 3 points de la victoire, bien indiqués dans le classement général publié par la FTF ? En déclarant le CSHL vainqueur par forfait, la décision de la commission d’appel a rendu un « jugement » et c’est la LNFP qui s’est chargée des compteurs en faisant bénéficier les Hammam-Lifois des 3 points de la victoire, mais en oubliant celui de l’ESS… A moins qu’elle ne préférait attendre la décision finale du CNAS… Dans ce cas, pourquoi avoir donné 3 points au CSHL ? On nage en pleine confusion !
ESS - CA - EST sur le même parquet !
Alors que le football accapare toutes les attentions, les autres sports restent confinés dans l’ombre, ne récoltant que peu de lauriers. Or, avec ce qui se passe en ce moment dans les coulisses de la Ligue 1, un fait marquant est à signaler et non des moindres. Samedi dernier, la salle olympique de Sousse a accueilli deux chocs, la demi-finale retour du Super play-off de basketball et la finale retour du Championnat de volley-ball. En lever de rideau, les basketteurs du CA ont battu ceux de l’ESS, puis en match vedette, les volleyeurs de l’Espérance ont étrillé ceux de l’Etoile, prenant ainsi leur revanche de l’aller. Deux matches d’une importance cruciale qui se sont déroulés en présence d’un public étoilé nombreux, dans une ambiance fair-play et festive. Ça change des terrains de football !



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