Le ministre de l'Intérieur: "Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari sont encore en vie si Dieu le veut"

Le ministre de l'Intérieur: "Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari sont encore en vie si Dieu le veut"
National
print



Le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli a indiqué, ce samedi 11 avril, sur les ondes de Radio Jawhara FM, que Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari, les deux journalistes kidnappés en Libye, sont encore en vie.

[quote_box_center]Avec les donnés que nous possédons jusqu'à présent, rien ne confirme que Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari aient subi du mal et selon ces éléments en notre possession, ils sont encore en vie si Dieu le veut.[/quote_box_center]

Najem Gharsalli a précisé que "le ministère de l'Intérieur reste en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, des "amis" en Libye et des "paries libyennes" dans l'espoir de récupérer nos enfants sains et sauf". Le ministre de l'Intérieur a fait cette déclaration en marge d’une visite, ce samedi à Nabeul. Le journaliste Sofiene Chourabi et le photographe Nadhir Ktari partis en Libye pour un reportage pour le compte de la chaîne First TV, ont été pris en otage le 8 septembre 2014. Le 3 septembre dernier, ils avaient été arrêtés à Ajdabia, dans le nord-est de la Libye, à 160 km au sud de Benghazi. L’annonce de leur enlèvement avait poussé le ministère des Affaires étrangères tunisien à entreprendre des démarches pour leur libération. Alertées, les autorités libyennes interviennent et les deux journalistes tunisiens sont libérés le 7 septembre. Cependant, le lendemain, lundi 8 septembre, ils sont à nouveau pris en otage par un près de la ville d’Ajdabiya. Le ministère des Affaires étrangères tunisien contacte à nouveau l’ambassade et le consulat général de Libye en Tunisie pour négocier leur libération. Depuis leur enlèvement, les informations contradictoires se succèdent sur leur sort, la branche de Daech en Libye ayant même revendiqué l’exécution des journalistes deux journalistes ; les mobilisations appelant à leur libération, également.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Mariem Sassi comparaît devant la justice

Suivant