L'instabilité politique en Tunisie a retardé la conversion des 60 millions d'euros de la dette par la France

L'instabilité politique en Tunisie a retardé la conversion des 60 millions d'euros de la dette par la France
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La déclaration faite ce mardi 7 avril 2015, par le président français François Hollande lors de la visite du président tunisien Béji Caid Essebsi à Paris, concernant les 60 millions d'euros de dettes de la France envers la Tunisie convertis en projets de développement, n'est en réalité que la "proposition qu'il avait faite en juillet 2013 lors de sa visite en Tunisie". "Ces dossiers de conversion prennent du temps à être négociés parce que ça prend du temps pour discuter des détails", selon une source proche de ce "dossier". [pull_quote_center]

Il faut se rappeler que la Tunisie est passée par une crise politique qui a retardé les négociations. Elles avaient commencé avec le gouvernement d'Ali Laarayedh ensuite, le relais est passé au gouvernement Mehdi Jomâa, qui avait pour principale mission l'organisation des élections législatives et présidentielles. 

[/pull_quote_center] En somme "administrativement", cette conversion de dette des 60 millions d'euros est datée du 7 avril 2015 mais elle aurait pu être concrétisée bien avant s'il y avait plus de stabilité politique après la révolution. Quant aux projets de développement ils sont plutôt publics et non privés et seront consacrés à trois régions défavorisées de la Tunisie. M. Hollande avait également annoncé, en juillet 2013, l'octroi de prêts et dons d’une valeur globale de 500 millions d’euros en 2014 afin d’aider à la transition démocratique. Quant au montant de la dette tunisienne envers la France, il s'élève à un milliard d’euros.



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