Le Statut de Rome définit les règles de fonctionnement élémentaire de la Cour pénale internationale (CPI) ayant un pouvoir juridictionnel sur des crimes internationaux dont les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et les génocides commis par des ressortissants ou des États signataires sur leur territoire. Il a été adopté le 17 juillet 1998, à Rome en Italie.
[/quote_box_right] C'est lors d'une cérémonie que la Cour pénale internationale (CPI) a célébré à son siège de La Haye aux Pays-Bas) l'admission de l'Etat de Palestine en tant que 123ème État partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI.#ICC welcomes Palestine as a new State Party http://t.co/jLoqJEYqaw pic.twitter.com/v2sB6joNUQ
— Int'l Criminal Court (@IntlCrimCourt) 1 Avril 2015
Le Président de l'Assemblée des États Parties Sidiki Kaba ainsi que plusieurs juges de la CPI, du Procureur adjoint de la CPI James Stewart, et du Greffier de la CPI Herman von Hebel étaient présents.
[pull_quote_center]
« L'adhésion à un traité n'est, bien sûr, qu'une première étape. Du fait de l'entrée en vigueur du Statut de Rome pour l'État de la Palestine aujourd'hui, la Palestine acquiert tous les droits ainsi que les responsabilités découlant du fait d'être un Etat partie au Statut. Ce sont des engagements de fond, qui ne peuvent pas être pris à la légère », a indiqué la juge Kuniko Ozaki
[/pull_quote_center] L’adhésion de l’Autorité palestinienne à la Cour pénale internationale ouvre les portes à une confrontation juridique avec Israël, les Palestiniens ayant l'intention d'y faire juger les dirigeants israéliens pour crimes de guerre ou crimes liés à l'occupation, de poursuivre ses leaders politiques et militaires en tant que criminels de guerre devant les tribunaux internationaux.