Seifeddine Rais, ancien porte-parole de l’organisation interdite Ansar Achariâa en Tunisie, a été condamné, ce mercredi 21 janvier, à 100 dt d’amende par le tribunal de première instance à Kairouan, selon l’un de ses avocats, Ahmed Berrhouma. Il est accusé d’avoir prêché sans l’autorisation des autorités tunisiennes.
Me Berrhouma, présent lors de l’audience à Kairouan, nous a informé qu’il y a eu une demande de report du procès mais le tribunal a décidé de prononcer son verdict.
D’après son avocat Hafedh Ghadhoum, à Tunis, Saifeddine Rais est aussi poursuivi dans quatre autres affaires :
- une réception d’armes selon le témoignage d’une personne qui aurait été torturé,
- implication dans des réseaux de voyage de djihadistes vers la Syrie
- querelle avec un policier
- La vidéo du 3 août 2013 dans laquelle il soutient les djihadistes en Irak et en Syrie
M. Raies a été déjà innocenté au mois d’août 2014 concernant les événements de la cité Ettadhamen en 2013.