Ministère de la Défense : Deux cadavres de terroristes identifiés, un troisième en cours

Ministère de la Défense : Deux cadavres de terroristes identifiés, un troisième en cours
Sécurité
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Le ministère de la Défense a tenu, ce mardi 30 décembre une conférence de presse à l'Ecole de guerre de Bortal Hayder à Tunis au cours de laquelle le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, a donné, en prélude, des informations sur le ratissage des forces armées et des opérations effectuées.

[quote_box_center]"Environ 1000 militaires entre éclaireurs et des services des renseignements sont sur le terrain et 2000 soldats appartenant aux forces terrestres, aux forces spéciales et au génie militaire sont mobilisés comme forces d'intervention rapide", a-t-il annoncé, rapporte Lilia Weslaty, notre correspondante sur place.[/quote_box_center]

"Six sites abritant des terroristes ont été détruits et sept terroristes tués", ajoute le porte-parole du ministère de la Défense.
Deux cadavres identifiés, un troisième en cours
Belhassen Oueslati a révélé l'identité des deux cadavres de présumés terroristes retrouvés, jeudi 20 novembre sur les hauteurs du mont Chaambi dans la zone militaire fermée de Henchir Talla par les unités militaires. Il s'agit de Farouk Ben Amor Ben Sahbi Aouini (né le 4 avril 1983 à Sehla - Sidi Bouzid), et de Mohamed Ben Mohamed Habib Salhi (né le 25 septembre 1989), qui vivait à Rabta à Sidi Ben Aoun. Le troisième cadavre reste encore inconnu et est en cours d'identification, selon Belhassen Oueslati.Au cours de la conférence de presse, M. Oueslati a montré des photos de réserves de nourriture, de vêtements, des caves de terroristes.
"L’armée tunisienne n’a pas été équipée en armes depuis 1981"
Concernant les révélations du président Moncef Marzouki selon lesquelles "l’armée tunisienne n’a pas été équipée en armes depuis 1981", le porte-parole du ministère de la Défense n'a pas donné de réponse ni d'explication. "C'est une affaire politique et je ne veux pas y répondre", a-t-il dit. Moncef Marzouki, également chef suprême des forces armées avait déclaré le 13 novembre dernier que "les anciennes armes ont été rafistolées… Et je salue le génie des ingénieurs tunisiens qui reconstruisaient un tank de presque rien du tout". "Ce n’est que durant les trois dernières années, après la révolution en Tunisie, que l’armée a été fournie en armes", avait affirmé M. Marzouki, promettant de faire plus s’il se fait réélire lors des élections présidentielles.
Interrogations sur la mort du militaire tué par ses collègues
A propos des interrogations entourant la mort de l'adjudant-chef Mokhtar Mbarki, tué par ses collègues, le 2 juin 2013 à Jebel Chaâmbi de cinq balles dans la tête, Belhassen Oueslati a précisé que "c'est à la justice militaire de répondre à cette question et non au porte-parole du ministère de la Défense". Mokhtar Mbarki, 45 ans et originaire de la cité Ezzouhour à Kasserine avait été tué dans des circonstances encore inconnues.
Interrogations sur la mort/suicide du sergent Jawhar Barhoumi
Idem pour l'affaire du suicide du sergent Jawhar Barhoumi, qui s’est donné la mort, dans la soirée du mercredi 13 mars 2013, avec son arme de service, au niveau de l’un des points de contrôle militaire du poste frontalier à Dhehiba. M. Oueslati a affirmé que ce n'est pas à lui de donner les aboutissements de cette histoire mais plutôt à la direction de la magistrature militaire de le faire.



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