D'après M. Ben Khelifa "l'indice de perception de la corruption de TI en Tunisie n'a aucune valeur" !

D'après M. Ben Khelifa "l'indice de perception de la corruption de TI en Tunisie n'a aucune valeur" !
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Le secrétaire d'État chargé de la Gouvernance et de la Fonction publique, Anwar Ben Khelifa,  a déclaré sur les ondes de Mosaique FM, ce mardi 9 décembre, que "l'indice de perception de la corruption en Tunisie du rapport de Transparency International n'a aucune valeur". Transparency International a publié ce mois son rapport annuel sur l’état de la corruption dans le monde pour 2014,  indiquant que la Tunisie occupe, en 2014, la 79ème place dans ce classement, alors qu’elle était 77ème en 2013.   "La prévention de la corruption est notre priorité" [quote_box_right] D'après M. Ben Khelifa, pour faire face à la corruption "il est impératif qu'il y ait un cadre législatif adéquat, or il existe 18 failles dans la loi tunisienne qui empêchent la poursuite des corrompus".[/quote_box_right]   Le secrétariat a mis en place plusieurs projets de loi pour faire face à ces failles, dont les trois les plus importants sont :
  1. La protection des personnes qui dénoncent la corruption dans le secteur public,
  2. La déclaration du patrimoine financier,
  3. L'enrichissement illégal.
Anwar Ben Khelifa a estimé que la mission du secrétariat d'Etat de la Gouvernance et de la Fonction Publique est essentiellement la prévention face à la corruption, tandis que l'instance nationale de la lutte contre la corruption a pour mission l'investigation et la sanction face à la corruption. Il a ajouté que la lutte contre la corruption est aussi une responsabilité du citoyen: "c'est une question de culture", et qu'il est impératif qu'il y ait de la transparence et que le citoyen doit avoir accès à l'information. Questionné sur l'instance nationale de la lutte contre la corruption, le secrétaire d'Etat a affirmé qu'elle est indépendante et qu'elle a "son propre mécanisme de fonctionnement", ajoutant qu'à partir de 2015, l'instance, présidée par Samir Annabi, aura droit un budget spécial.    



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