Le fondateur et porte-parole des « Hommes de la révolution d’El Kram », Imed Dghij, a tenu un point de presse, lundi 17 novembre, au cours duquel il a notamment déclaré que « Beji Caid Essebsi ne devra pas aller jusqu’au bout des élections présidentielles, car le retour des RCDistes signifie une deuxième révolution en Tunisie, mais cette révolution ne sera pas comme la première », a-t-il insinué…
Le lendemain, soit ce mardi 18 novembre, le chef de Nidaa Tounes a été entendu par le juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance à Tunis en tant que plaignant et partie civile, dans une affaire contre Imed Dghij, poursuivi pour intimidation et atteinte contre autrui à travers les réseaux sociaux suite à la publication sur sa page Facebook d’une mise en garde selon laquelle « la victoire de Béji Caid Essebsi à l’élection présidentielle provoquerait un bain de sang », rapporte l’agence TAP.
Selon l’avocat de la partie civile, Beji Caid Essebsi a demandé de poursuivre en justice Imed Dghij alors que Recoba, lui aussi, membre des ligues de protection de la révolution dissoutes, devrait être entendu prochainement. Or le même Recoba promet tout comme Imed Dghij, de porter plainte contre Beji Caid Essebsi pour avoir évoqué son nom au cours de sa campagne.
Abdelhamid Ferchichi
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