Le CTLP publie son rapport sur les agressions contre les journalistes durant le mois d'octobre 2014

Le CTLP publie son rapport sur les agressions contre les journalistes durant le mois d'octobre 2014
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Un rapport  a été publié ce mercredi 12 novembre par le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse au sujet des agressions contre les médias tunisiens durant le mois d'octobre 2014 en Tunisie. Des pressions sur les journalistes par des politiciens lors des législatives "La majorité des agressions et des empêchement est issue de la part des présidents de bureaux et centres de vote (lors des élections législatives du 26 octobre) bien que les journalistes aient reçu des accréditations leur permettant de couvrir en toute liberté l'opération électorale en intégralité". D'après le CTLP, ces violations n'étaient pas seulement restreintes au jour même des élections mais elles ont également été précédées par "des pressions sur les journalistes et les médias de la part des partis politiques".

"Ces pressions ont été exercées précisément par Samir Bettaieb du parti Al Massar, Imed Daimi, du parti CPR et Mohamed Farhat Bouaziz du "Mouvement 17 Décembre pour la Dignité et la Liberté".

  Les agressions et violations contre les journalistes  Au total, 26 agressions ont été enregistrées, qui ont touché 30 employés dans les médias notamment des radios, CAP Fm, Mosaique Fm, Radio 6, Shems Fm, Sabra Fm, Radio Msaken, ainsi que les chaines de télévision Watania 1 et Nessma TV, des journalistes d'Al Chourouk, Akher Khabar, Assabah, l'agence TAP, Bina News, Al Fajr, Elaf, Al Sada, l'agence turque Anadolou et American Image Press. Les agressions ont été sous formes verbales, de poursuites judiciaires, entrave au travail, harcèlement, agressions physiques, détention provisoire, censure. Un mandat de dépôt a été lancé à l'encontre d'Aymen Ajmi, directeur général de Bina News et un jugement de 3 mois de prison avec sursis a été prononcé contre Rached Khiari, directeur de Sadaa news. Selon le CTLP, les lois tunisiennes ne permettent plus l'emprisonnement des journalistes. Pour lire le rapport en intégralité, cliquez ici. 



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