Mobilisation pour la libération de Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari, détenus en otage en Libye

Mobilisation pour la libération de Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari, détenus en otage en Libye
National
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Le journaliste Sofiene Chourabi et le photographe Nadhir Ktari partis en Libye pour un reportage ont été pris en otage. Depuis, les services du ministère des Affaires étrangères négocient leur libération.Le 3 septembre dernier, Chourabi et Ktari ont été arrêtés à Ajdabia, dans le nord-est de la Libye, à 160 km au sud de Benghazi, par un groupe armé qui assuraient la protection des installations pétrolières de "Brega". On leur  a reproché de n’avoir pas d’autorisation officielle leur permettant de filmer les installations.   L’annonce de leur enlèvement a poussé le ministère des Affaires étrangères tunisien à entreprendre des démarches pour leur libération. Alertées, les autorités libyennes interviennent et les deux journalistes tunisiens sont libérés le 7 septembre.
 
MAJ 10 Janvier 2015
La chaine de télévision TNN a publié ce samedi des copies des passeports de Chourabi et Ktari, avec un document signé par la présidence du gouvernement libyen/ministère de la Justice. Ce document affirme que les deux journalistes ont été détenus durant quatre jours, jusqu'au 7 septembre 2014; ils étaient accusés de n'avoir pas une autorisation pour exercer en tant que journalistes. Ils avaient été arrêtés par "la garde des installations d'une centrale".
  Cependant, le lendemain, lundi 8 septembre, ils sont à nouveau pris en otage par un autre groupe près de la ville d’Ajdabiya. Le ministère des Affaires étrangères tunisien contacte à nouveau l’ambassade et le consulat général de Libye en Tunisie pour négocier leur libération. Dans un communiqué publié ce jeudi 18 septembre, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari « se portent bien » sans plus de détails. Le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP) a appelé, dans un communiqué, à "une intervention urgente pour clore le dossier de détention de Chourabi et Ktari". De son côté, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a décidé de se mobiliser pour la libération des deux journalistes.



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