Le génocide que mènent quotidiennement les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) se poursuit impunément et à ciel ouvert. La cruauté qui se dégage de ces combattants de «Daech» n’a plus d’égal. On assassine atrocement entre trois «Allah Akbar» et deux ricanements…Une vidéo de 2’32’’, postée le 25 août 2014 sur Facebook et partagée plus de 17.000 fois, dénote toute cette monstruosité qui anime «Daech» [âmes sensibles s'abstenir]. En la visionnant, le spectateur en a la chair de poule et ne peut que rester abasourdi par une telle violence associée à un tel mépris de la vie humaine.
« Daech», accusé par l’ONU de mener un "nettoyage ethnique et religieux" en Irak n’a pas froid aux yeux… Des tueurs, tous d’origines différentes, et dotés d’un sang-froid inouï. Comme une seule main, ils assassinent des jeunes sécuritaires sans leur avoir laissé le temps de réciter leur « chahada ». Ils ôtent la vie sans aucune pitié.
« Pourquoi ne t’es-tu pas repenti ? »
Dans cette vidéo très violente, un policier est amené par un combattant terroriste vers un autre qui filme et l’accueille avec des « voilà un chien qui arrive » :
« Comment t’appelles-tu ? », lui demande celui qui tient la caméra. Le prisonnier répond.
« Que fais-tu dans la vie ? », lui demande un autre combattant.
« Je suis policier », répond le prisonnier.
« Pourquoi ne t’es-tu pas repenti ? », assène aussitôt le terroriste.
« De quoi me repentir…? », répond le prisonnier.
Les deux jihadistes s’échangent un regard avec un sourire en coin pour le premier, mais qui en dit long sur le sort du prisonnier emmené aussitôt pour être ligoté et préparé pour l’exécution.
« Espèce de chien, tu as vendu la Sunnah… », lui lance un jihadiste.
« L’Etat islamique est instauré »
Un second prisonnier, un militaire, est accroupi. Il est soumis au même interrogatoire.
«L’Etat islamique est… ? », lui demande un des terroristes, attendant une réponse de sa part.
Le prisonnier répète «L’Etat islamique…»
Le jihadiste reprend « L’Etat islamique est… ? »
Le prisonnier ne donne toujours pas la réponse attendue.
Le jihadiste : « L’Etat islamique est instauré ».
Le prisonnier ne prononce pas la phrase qu’il faut et un second jihadiste lui assène une gifle.
Tous passent par un interrogatoire avant de mourir. Ils n’auront pas le temps de s’exprimer comme ils le désirent ni de se défendre ni de pleurer leurs proches qui apprendront bientôt la triste nouvelle.
Accent tunisien
Parmi les terroristes, on peut distinguer de nombreux éléments jihadistes et différents accents. Le tunisien, l’égyptien, etc… Ils parlent, frappent, ironisent, ricanent et avant d’exécuter la sentence crient « Allah Akbar » puis « liquidez-les, liquidez-les » (« saffi, saffi »)… L’ordre a été donné.
Dans les « Allah Akbar » qu’on peut entendre, un ton de rage et une tonalité de vengeance se dégagent :
« Voilà ceux qui nous combattaient aux côtés des taghout et de Maliki [le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki] […] Un par un, SVP », lance un des combattants de Daech à ses acolytes.
Puis en un clin d’œil, les quatre jeunes, les mains ligotées derrière le dos et accroupis sur le sable chaud, sont froidement abattus d’une balle dans la tête et lâchement tués dans le dos. Morts sur le coup, les corps s’effondrent mais les terroristes n’en ont cure et les balles, des dizaines, fusent pour meurtrir encore plus ces dépouilles gisant désormais sur le sol et se vidant de leur sang au bord d’une route.
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