Afif Amouri, leader d'Ansar Charia, serait lié à l'assassinat de Chokri Belaid

Afif Amouri, leader d'Ansar Charia, serait lié à l'assassinat de Chokri Belaid
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Le ministère de l'Intérieur a annoncé ce jeudi 31 juillet que Afif Amouri, qualifié de "dangereux terroriste"l'un des dirigeants de l'organisation interdite Ansar Chariaa été arrêté à Regueb, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Afif Amouri, deuxième porte-parole d'Ansar Charia  D'après radio SabraFM, qui diffuse depuis la ville de Kairouan, Afif Amouri serait est le deuxième porte-parole  le deuxième responsable de la communication d'Ansar Charia, après Seif Eddine Rais, ex-porte-parole depuis l'interdiction de l'organisation selon son avocate. L'arrestation a eu lieu hier soir vers 21h après coordination avec le tribunal de Première instance de Tunis. Il serait recherché pour des affaires de terrorisme et d'attentats, selon le ministère.
MAJ 20 h : Sur Crowdleak.info, le journaliste Ramzi Bettaieb a publié un document de l'Unité nationale d'enquête sur les crimes de terrorisme désignant Amouri comme le responsable de la communication d'Ansar Charia.
Rappelons que Rais a été lui-aussi arrêté ce mardi 29 juillet. Transféré à Gorjeni, il est actuellement en garde à vue.   Le nom de Afif Amouri mentionné par l'IRVA au sujet de l'assassinat de Chokri Belaid Lors de sa conférence au mois de février 2014, l' IRVA (Initiative pour la Recherche de la Vérité sur l'Assassinat de Chokri Belaïd) a accusé le ministère de l'Intérieur d'avoir dissimulé le nom de Afif Amouri. Ce dernier a été mentionné dans le rapport de Adel Arfaoui, chef de la direction de lutte contre le terrorisme, qui a notifié sa relation avec Yasser Moualhi, un autre criminel impliqué dans l'assassinat. Cinq mois plus tôt, l'IRVA avait dénoncé le fait que le nom de Afif Amouri n'a été ni intégré dans la liste des personnes à interroger ni fait l'objet d'un mandat de recherche pour enquêter sur son implication dans l'assassinat de Belaïd.
MAJ 20h : Le document publié par notre confrère Bettaieb de son investigation datant du 25 juillet, mentionne le nom de Amouri et confirme les déclarations de l'IRVA de fevrier 2014.
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a précisé, aujourd'hui, que trois mandats de recherche avaient été lancés à l'encontre de Afif Amouri.  



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