Appel à la libération du soldat qui a révélé les violations de l'armée américaine

Appel à la libération du soldat qui a révélé les violations de l'armée américaine
International
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« Chelsea Manning vient de passer un an en prison, condamnée comme une criminelle pour avoir révélé des informations contenant des preuves de possibles violations des droits humains et du droit international. En diffusant des informations classées « secret défense » via Wikileaks, elle a révélé au monde les exactions commises par l’armée des États-Unis, certains de ses prestataires et des soldats irakiens et afghans présents aux côtés des forces américaines », rappelle l'organisation Amnesty international dans son communiqué.  Ce 29 juillet, Amnesty demande
  1. une grâce pour Chelsea Manning,
  2. à ce que le gouvernement américain ordonne sa libération immédiate,
  3. l'ouverture d'une enquête exhaustive et impartiale sur les crimes révélés.
Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a mis à l'index le système d'impunité aux Etats-Unies où ceux qui sont peut-être coupables de violations des droits humains sont en liberté. Rappel des révélations de Manning sur les exactions de l'armée américaine  Chelsea Manning, analyste sur une base américaine à Bagdad, a  révélé, par le biais de Wikileaks, les exactions commises par l’armée des États-Unis, certains de ses prestataires et des soldats irakiens et afghans présents aux côtés des forces américaines. Il a téléchargé 700 000 documents classés confidentiels de l'armée américaine.  Parmi ces révélations, il a déclaré dans un enregistrement clandestin d'une audition préliminaire datant du mois de mars 2013 qu'il a été surtout  choqué par une vidéo de juillet 2007 montrant une attaque par un hélicoptère Apache contre des civils non armés à Bagdad :"On aurait dit des enfants torturant des fourmis avec une loupe." Le même enregistrement montrait un photographe de Reuters et son chauffeur sciemment tués lors de l'attaque. Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange qui a publié les informations transmises par Manning, est lui-même actuellement poursuivi en justice pour "viol". Ce mercredi 16 juillet, le tribunal de Stockholm a maintenu le mandat d'arrêt européen contre lui. Depuis deux ans, il a eu l'asile politique, vivant dans l'ambassade de l'Equateur à Londres pour éviter son arrestation.      



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