L’ancien porte-parole d'Ansar Achariaâ, Seifeddine Rais, de nouveau arrêté

L’ancien porte-parole d'Ansar Achariaâ, Seifeddine Rais, de nouveau arrêté
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Arrêté samedi 26 juillet puis relâché, le lendemain, le 27 juillet, l'ex-porte-parole d'Ansar Achariaâ a, de nouveau, été arrêté, ce mardi 29 juillet vers les coups de 23h00, confirme un de ses avocats, Maître Ines Harrath. Selon son avocate, Seifeddine Rais a été arrêté chez lui à Kairouan où il réside. Il a été ensuite emmené au District de la police. Là, ses avocats ont été informés que leur client allait être transféré à Gorjani. Me Ines Harrath tient à préciser que son arrestation ne peut avoir aucun lien avec le communiqué publié, lundi 28 juillet, par Ansar Achariaâ dans lequel l’organisation, déclarée terroriste, par le gouvernement, «a félicité ses partisans à l’occasion de l’Aid El Fitr, mais a surtout promis de venger la mort de ses combattants, tués dans les attaques terroristes survenues récemment en Tunisie et des individus arrêtés par la sécurité tunisienne. Ansar Achariaâ demande aux forces sécurité et à l’armée de choisir entre "la réconciliation" et la guerre». Son avocate insiste sur le fait qu'il n'a aucun rapport avec ce communiqué dans la mesure où «Seifeddine Rais n'est plus activiste ni porte-parole d'Ansar Achariaâ depuis l'interdiction de l'organisation», nous indique-t-elle. Son avocate indique également que cette nouvelle arrestation n'est pas en rapport avec la fameuse vidéo datant de 2013 et dans laquelle Seifeddine Rais fait allégeance à l'Etat islamique dans l'Irak de Rafidain et de Cham. Elle ajoute que les avocats de Seifeddine Rais dénoncent ces arrestations à répétition et sont en train d'étudier un moyen d'éviter à leur client cet harcèlement dont il est sujet. L'ex-porte-parole d'Ansar Achariaâ avait été arrêté, samedi dernier, suite aux accusations du ministère de l'Intérieur comme étant impliqué dans des réseaux qui aident des combattants à voyager (clandestinement) en Syrie et la propagation d'informations de nature à nuire à l’ordre public. Après avoir été entendu par le juge d'instruction, il avait été libéré le lendemain pour manque de preuves tangibles.



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