Jabeur Mejri, dans une lettre rendue publique : «Mes conditions de détentions sont mauvaises, je souffre de la haine, de la violence...»

Jabeur Mejri, dans une lettre rendue publique : «Mes conditions de détentions sont mauvaises, je souffre de la haine, de la violence...»
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Le Comité de soutien de Jabeur Mejri a tenu à rendre publique une lettre du détenu qui lui a été communiquée par la famille de Jabeur. Un courrier «qui démontre, une fois de plus, le traitement particulier dont est l’objet Jabeur et ses conditions de détention déplorables», estime le Comité de soutien. Cette lettre a été envoyée en arabe (voir fac-similé en bas). Voici sa traduction en français, communiquée par le Comité. «A ma sœur Inès Jeudi dernier 05 juin 2014 La direction de prison bureau des affaires pénales m'a informé que le dossier SNCFT a été transféré à la chambre d'accusation de Monastir après avoir été retenu au bureau du premier procureur du tribunal de la Mahdia sans avoir procédé à la confrontation. L'agent m'a demandé si je voulais signer un accusé de réception ou alors est-ce que je souhaitais faire appel. J'ai répondu que je souhaitais faire appel pour la simple raison que je compte bien faire la confrontation qui m'a été refusée jusque-là. Le 07 juin, j'ai été invité au bureau du greffier pour signer un papier permettant d'extraire mon B2 sachant que je suis déjà en prison pour l'histoire du greffier condamné pour 8 mois et 15 jours. Jeudi 05 juin j'ai eu la visite de Mme Slama de la croix rouge je lui ai parlé de l'affaire de la SNCFT. Mes conditions de détentions sont mauvaises, je souffre de la maltraitance, de la haine, de la violence verbale et physique. Mes nerfs lâchent et mon état psychologique est instable. J'ai peur de ce qu'on peut me sortir pour l'affaire de la SNCFT qui prend des tournures bizarres et mystérieuses. Stp Inès donne ce papier à l'avocat. Mes salutations à Khedija Bochra, Med Attia, Marwen Ben Saada, Kawther Zouari, Samia Gadoue, Charfi Mokhtar Trifi et son fils Bassem. Je commence à douter de la justice tunisienne… N'étais je pas condamné à 7 ans et demi déjà !»



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