Ayant dénoncé, lors de son procès, un coup monté de la police, Azyz Amami a également déclaré son refus de se soumettre au test de dépistage de cannabis, a rapporté l’AFP.
Au magistrat qui l’a interrogé, Azyz a accusé notamment la police d'avoir glissé le cannabis sur lui. «Je ne détenais pas de matière stupéfiante, je n'avais rien du tout. J'ai été arrêté et agressé par les policiers, a-t-il dit au juge».
Lors de son audition, il a réitéré son refus de se soumettre aux analyses, estimant que cela porterait atteinte à son intégrité, selon l’AFP. Des propos confirmés par son avocat Bassem Trifi. «C’est parce qu'il n'a pas confiance en la police. Ils peuvent lui faire n'importe quoi pour l'impliquer davantage, a-t-il dit.
Cette réaction a fait réagir les réseaux sociaux où la mobilisation est à son comble dans l’attente du verdict et nombreux sont ceux qui scrutent et commentent la moindre déclaration et le moindre geste.
Les réactions vont dans le même sens en soutien à Azyz Amami et Sabri Ben Mlouka. «Azyz refuse le test et accepte si tous les tunisiens le font», rapporte Sidi Bouzid News, montrant ainsi son soutien sans faille à l’activiste.
Amira Yahiaoui, présidente d’Al Bawsala va plus loin et se dit prête à "faire le test en solidarité avec Azyz… à condition que la police soit échantillon" !
Pour soutenir Azyz, les chansons des groupes de supporters des virages ont même été remises au goût du jour pour l’occasion.
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