Le SNJT dénonce une tentative de mainmise sur les médias publics

Le SNJT dénonce une tentative de mainmise sur les médias publics
National
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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié un communiqué dénonçant les agissements du gouvernement provisoire dans le secteur des médias publics.Intitulé «Après cent jours, Jomaa n’est pas engagé à réformer le secteur des médias», le communiqué avance que le journaliste d’Al Wataniya 1, Iheb Chaouch, a été convoqué par les responsables de la chaîne suite à ses déclarations critiquant le rendement du chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa. D’après Chaouch, le gouvernement provisoire serait à l’origine de cette convocation dans l’objectif d’exercer des pressions sur les journalistes de la Télévision tunisienne et «la mainmise sur les médias publics». Le SNJT affirme, aussi, que des journalistes au sein des services d’informations et de production des deux chaînes publiques s’étaient plaint «du retour de la politique des directives de la part du gouvernement de Jomaa dans le but d’interférer dans la ligne éditoriale», et fait part, dans ce sens, de sa crainte «que ces événements ne soient une tentative de la part du gouvernement pour mettre la main sur les médias publics et un préalable à son embrigadement». Cet objectif est confirmé par la volonté délibérée de laisser sans titulaire le poste de PDG de la Télévision tunisienne afin de faciliter la mainmise gouvernementale sur ce «service public», avance le syndicat qui appelle, ainsi, à ce que la Haute autorité indépendante de la Communication audiovisuelle (HAICA) à «assumer ses responsabilités». «Ces tentatives de pression ont eu lieu alors que le gouvernement s’apprête à prendre plusieurs mesures économiques et sociales sévères à l’encontre du peuple tunisien, ce qui augmente la dangerosité de ses tentatives et leurs influences sur le contenu médiatique», a averti le SNJT. Notons que pour le point de presse de cet après-midi, le chef du Gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, a décidé d’ 'exclure' les journalistes, autorisant les seuls rédacteurs en chef de la presse nationale et les représentants de la presse internationale accrédités en Tunisie à y assister.



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