Les élections se tiendront en 2014, ont assuré, conjointement, Mehdi Jomaa, chef du gouvernement provisoire, et Chafik Sarsar, président de l’Instance supérieure indépendantes pour les Élections (ISIE), dans une déclaration faite, hier, aux médias, à l’issue d’une réunion avec des responsables sécuritaires.D’après le chef du gouvernement provisoire, les préparatifs des élections concernent les conditions sécuritaires, l’aménagement des instances régionales de l’ISIE et la mobilisation des ressources humaines et financières nécessaires. A cet effet, Mehdi Jomaa a rappelé que le gouvernement provisoire a versé, en mars dernier, une avance de dix millions de dinars à l’ISIE pour commencer ses préparatifs pour les prochaines échéances électorales.
Un coût de 100 millions de dinars
Ces dernières coûteront environ 100 millions de dinars (contre un budget de 45 millions de dinars pour l’ISIE de 2011, chargée des seules élections de l'Assemblée nationale constituante, ndlr), d’après les premières estimations données par Chafik Sarsar. «Les efforts seront axés sur la minimisation des dépenses des élections sans pour autant en affecter l’organisation», a-t-il souligné, dans une déclaration rapportée par l’agence Tunis-Afrique Presse (TAP).
Par ailleurs, cinq locaux, sur un total de sept, sont aménagés, alors que les autres moyens logistiques ou ressources humaines seront disponibles d’ici fin mai, a-t-il ajouté.
S’agissant de la concomitance ou de la séparation des élections présidentielles et législatives, actuellement point d’ordre du Dialogue national, le président de l’ISIE a assuré que l’Instance s’est préparée aux deux éventualités.
En cas de séparation entre les deux scrutins, le premier tour de l’élection présidentielle se tiendra le 23 novembre 2014, alors que le second tour aura lieu le 28 décembre 2014, conformément à la loi sur les élections et le référendum, a-t-il précisé dans une déclaration à la TAP.
