SheratonGate : Olfa Riahi se pourvoit en cassation après le renvoi de l’affaire vers le juge d’instruction

SheratonGate : Olfa Riahi se pourvoit en cassation après le renvoi de l’affaire vers le juge d’instruction
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La bloggeuse Olfa Riahi, partie prenante dans l’affaire du SheratonGate a décidé de se pourvoir en cassation suite au renvoi de l’affaire vers le juge d’instruction du 12ème bureau au Tribunal de première instance de Tunis. Le dossier de cette affaire, traité au début, par le juge d'instruction n°12, avait été transféré vers le pôle judiciaire, ce qu’avait contesté Rafik Abdessalem, l’ancien ministre des Affaires étrangères, visé par trois plaintes. Le 4 février dernier, le gendre de Rached Ghannouchi, aurait du être entendu par le juge d’instruction du pôle judiciaire dans l’affaire du don chinois d’un milliard mais il avait émis un recours et décidé de faire opposition devant la cour d’accusation du tribunal de première instance de Tunis qui avait déclenché le report de l’assignation. L'avocat de Rafik Abdessalem crie victoire ! La procédure entamée pour «vice de forme» par Rafik Abdessalem contestait le fait que le dossier de l’affaire en question avait été transféré vers le pôle judiciaire. Aujourd’hui, la cour d'appel de Tunis a donné raison à l'ancien ministre en renvoyant l’affaire devant le juge d'instruction du 12ème bureau auprès du Tribunal de Première Instance de Tunis. Olfa Riahi annonce, dans un statut Facebook, accepter la décision de justice mais a décidé, en concertation avec son comité de défense, d’aller en cassation. «Contrairement à la partie adverse, nous n'avons aucune préférence entre le juge d'instruction n°12 et le doyen des juges d'instruction au Pôle car aucun juge au monde ne pourra aller à l'encontre des vérités dont nous disposons... Cependant, nous considérons que cette décision va à l'encontre du bon sens d'où notre décision d'aller en cassation» a-t-elle écrit. Suite à cette décision, Me Sami Triki, l’avocat de l’ancien ministre des Affaires étrangères a estimé sur les ondes de Mosaique FM qu'il s'agissait là "d'une victoire de la justice tunisienne" et que "toutes les accusations contre son client tombaient désormais à l’eau et sont fausses".



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