Dans une pique adressé à ses adversaires politiques, Rached Ghannouchi a déclaré, hier, lors de l’émission Bila Houdoud, sur Al Jazeera, qu’il ne compte pas occuper, personnellement, le pouvoir car «la révolution tunisienne est une révolution de la jeunesse». Cela dit, en tant que guide d’Ennahdha, il est bien évident que le Cheikh ne sera pas, complètement exclu du pouvoir, du moment que son parti viendra à remporter les prochaines élections. «Logiquement, c’est aux jeunes, et non pas aux vieux, d’occuper la scène», a-t-il dit, ajoutant que si les décisions s’arrêtaient au niveau des vieux, «il n’y aurait pas eu de révolution dans le pays». Agé de 72 ans, le leader d’Ennahdha reste, pourtant, une des figures de la jeunesse tunisienne si l’on le compare à d’autres potentiels candidats de Nidaa Tounes, à savoir Béji Caïd Essebsi (86 ans) et Mohamed Ennaceur (80 ans, le 21 mars prochain). Mais, dès lors, devrait-on s’attendre à ce qu’Ennahdha nous propose des candidats trentenaires ?
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