(Màj) - Le ministère de l'Intérieur livre sa version des faits sur les affrontements de Jelma

(Màj) - Le ministère de l'Intérieur livre sa version des faits sur les affrontements de Jelma
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MISE A JOUR - La tension est à son comble dans la délégation de Jelma, petite ville située à 50 km de Sidi Bouzid où la nuit a été émaillée d’affrontements entre forces sécuritaires et jeunes délinquants. Aujourd’hui, Jelma ressemble à une ville «morte», les cours et tous les services publics ayant été suspendus, selon le correspondant de la radio Mosaique FM. Cette suspension vient suite aux affrontements qui se sont soldés par la mort de deux personnes, un policier et un jeune protestataire de 17 ans. Au cours de la nuit d’hier, des individus ont tenté de prendre d’assaut le poste de police et de l’incendier afin de libérer un trafiquant de drogue arrêté, lundi 10 février 2014. Lors des affrontements qui s’en sont suivis, un policier, Marouane Hajji, 25 ans, aurait été tué atteint à la poitrine d’une balle de fusil de chasse, selon la version donnée par l’agence TAP. Les forces de l’ordre ont du recourir au gaz lacrymogène avant d’ouvrir le feu afin de disperser les assaillants. Durant la nuit, des renforts sécuritaires ont été déployés et un calme précaire planait sur Jelma notamment après le décès du jeune Seif Harzalli, 17 ans, mort lors des affrontements. Par ailleurs, selon la version des protestataires, publiée sur la page "JelMA lebled" l’agent de police aurait été tué par erreur par un de ses collègues ! Mais le ministère de l'Intérieur contredit cette version affirmant que l'agent de police a bien été tué par une balle et qu'une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine des tirs. Le communiqué publié ce matin par le ministère précise en outre que les assaillants ont incendié le poste de police de Jelma, le poste de la Garde nationale, celui de la police routière, le service d'urgences de l'hôpital local et qu'ils ont pillé la Recette des finances.



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