Caïd Essebsi réitère son intention de prendre la place de Marzouki

Caïd Essebsi réitère son intention de prendre la place de Marzouki
National
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Dans une interview accordée au journal Le Point, le président de Nidaa Tounes est revenu sur la situation politique en Tunisie. Interview recadrée par la nomination d’un nouveau gouvernement, mais qui aborde principalement les ambitions futures de Béji Caid Essebsi. Dans cet entretien, BCE défend ses ambitions de se présenter à la future présidentielle. À la question "vous portez-vous candidat à la future présentielle ?", Essebsi a répondu : « C'est effectivement un projet, mais il faut attendre que la date précise du scrutin soit fixée. Il y aura plusieurs candidats, car la Tunisie doit être plurielle ». D’ailleurs, le 22 septembre 2013, dans une interview accordée au journal Asharq Al Awsat, Béji Caïd Essebsi n’a pas exclu l’idée d’être candidat à la Présidence de la République, et ce, «pour le bien de la Tunisie où je serais utile à la Tunisie dans n’importe qu’elle poste», avait-t-il précisé. Au sujet de l'actuel président provisoire, Moncef Marzouki, Essebsi ne mâche pas ses mots, il déclare : «Sans conteste, on ne se rappellera pas son mandat. Moncef Marzouki a lui-même accepté un poste de président sans pouvoirs réels, ceux-ci ayant été reversés par Ennahda au chef du gouvernement. Je reste néanmoins certain que Moncef Marzouki va se représenter. Regardez, il commence déjà à faire campagne. Inutile de dire que sa prestation à la présidence ne jouera pas en sa faveur.» À 87 ans, symbole fort de l’opposition et successeur de l’héritage bourguibien Caïd Essebsi tient à défendre ses chances malgré ses discours répétitifs. À la question "ne vous considérez-vous pas comme politiquement dépassé, vous qui appartenez à l'ancienne garde ?", le fondateur du parti Nidaa Tounes rétorque : « La jeunesse est un état d'esprit, pas un état civil. Ce n'est pas un hasard si, même avec mon passé, je suis personnellement à la tête des sondages…»



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