Les assistants contractuels refusent de remettre les notes des examens semestriels

Les assistants contractuels refusent de remettre les notes des examens semestriels
National
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Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TIC ayant pris ses fonctions, il devra s’attaquer à de nombreux dossiers épineux dont celui des assistants contractuels. Ces assistants dont le nombre est estimé à 3600, sont mécontents de leur situation avec en point d’orgue le sit-in tenu, lundi 27 janvier 2014 devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur sous l’égide du Syndicat général des assistants contractuels. En marge de ce sit-in, une réunion entre le bureau exécutif du syndicat et le chef de cabinet de l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur a bien eu lieu et un procès-verbal a été dressé avec plusieurs points abordés et sur lesquels les deux parties se sont mises d’accord. Premier point revendiqué, les 1700 assistants contractuels exigent que leur statut entre désormais dans le circuit de la coordination entre l’Enseignement supérieur, l’Education nationale et la Présidence du gouvernement afin que ces contractuels soient enfin «reconnus» en tant que tels. Ils demandent également qu’on leur accorde le statut de professeur de l’enseignement secondaire (PES). Un grade moins important que celui d’assistant avec un salaire moindre mais avec l’avantage de l’intégration.Secundo, ils demandent la reconduction des anciens contrats dont les modalités ont été changées. Le contrat semestriel qui s’achève le 14 mars de chaque année a été décalé pour finir le 14 janvier. Le contrat annuel qui se terminait le 14 septembre s’achève désormais le 14 juillet. Des décalages qui font que les assistants se retrouvent avec deux mois sans salaire. Troisièmement, les assistants en fin de contrat demandent le renouvellement de celui-ci alors que le rectorat de la faculté de la Manouba ne veut plus délivrer de contrats aux anciens assistants et leur impose des heures de vacation. Enfin, il y a des assistants qui sont payés aux deux tiers dans la mesure où on ne retrouve pas leurs charges et on ne leur trouve pas de plages horaires. Craignant un revirement de position, les assistants s’inquiètent dans la mesure où sur les quatre revendications émises, une seule à reçu l’aval non officiel du ministère. Le départ de l’ancien ministre et l’arrivée de Taoufik Jelassi à la tête du département expliquent peut-être le manque de réactivité. Quoi qu’il en soit, les assistants sont désormais déterminés à poursuivre leur mobilisation. Ils ont donc décidé de ne pas remettre les notes et les copies et de ne pas signer leurs contrats en signe de solidarité avec les 1700 cas concernés.

M.C.




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