Yadh Ben Achour : «Ce 7 janvier est un jour noir dans l’histoire de la politique tunisienne» !

Yadh Ben Achour : «Ce 7 janvier est un jour noir dans l’histoire de la politique tunisienne» !
National
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«J’étais optimiste ces derniers jours mais plus maintenant». C’est par ces mots que l’ex-doyen de la faculté de droit de Tunis, Yadh Ben Achour a clôturé son intervention ce soir sur Nessma TV. La cause à cet article 38, fraîchement adopté par l’ANC qui stipule que «l’Etat garantit le droit à un enseignement public et gratuit dans tous ses cycles et veille à fournir les moyens nécessaires pour réaliser la qualité de l'enseignement, de l'éducation et de la formation ; agit pour l’enracinement de son identité arabo-musulmane ainsi que l'ancrage et le soutien de la langue arabe et la généralisation de son utilisation». Les députés de l'Assemblée nationale Constituante l’ont approuvé avec 141 voix. Un article qui, selon Yadh Ben Achour demeure «un danger pour l’éducation, la culture et la scolarité pour les générations futures… un principe omnidirectionnel qui bafoue des principes comme le modernisme». Le qualifiant «d’obscurantiste et conservateur», l’article 38 ne fait aucun rapport avec la technologie, la science, les langues étrangères… et adopte des principes acquis pour tout Tunisien et qui «repousse toute ouverture sur autrui et sur le monde».

Et l’invité de l’émission d’ajouter : «C’est un jour noir dans l’histoire de la politique tunisienne». Le membre du Comité des droits de l'homme des Nations unies et spécialiste du droit public n’y est pas allé de main morte avec les dispositions «dangereuses», selon lui de l’article 38 et fait déjà pression pour sa révision bien qu’adopté par l’ANC.




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