Les Syndicats des Forces de Sûreté Nationale pressentent une attaque terroriste le 17 décembre !

Les Syndicats des Forces de Sûreté Nationale pressentent une attaque terroriste le 17 décembre !
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Samedi dernier, alors que la classe politique, une bonne partie de la société civile et un grand nombre de Tunisiens étaient accaparés par les péripéties du Dialogue national, une conférence organisée par l’Association Tuniso-Euro-Méditerranéenne des Jeunes (ATEMJ) s’est tenue à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis sur le thème du danger terroriste et des moyens d’y faire face. Les syndicats de la magistrature et de la police, à côté d’autres figures nationales concernées d’une manière ou d’une autre par ce fléau menaçant, ont pris part à cette rencontre couverte par quelques médias malgré son importance. L’intervention de Sahbi Jouini, membre dirigeant de l’Union Nationale des Syndicats de Forces de Sureté Tunisienne (UNSFST), a particulièrement retenu l’attention de l’assistance en raison de la gravité des faits rapportés et des dangers qui pèsent sur la société. Il a débuté son exposé par rappeler les propos de certains dirigeants jihadistes qui considèrent que la Tunisie est une terre de mécréance et annoncent sa conquête pour imposer l’application de la Chariâa aux Tunisiens. Il a souligné que les islamistes obnubilés par cet esprit sont partout. Dans les mosquées où ils manipulent les esprits, recrutent des partisans et les préparent à l’«assaut». Dans l’Administration où des nouvelles recrues parmi les islamistes radicaux accèdent aux secrets de l’Etat et des affaires qu’ils communiquent aux activistes. Dans la Police où des partisans et des sympathisants aident les jihadistes à se soustraire aux poursuites ou commettre leurs forfaits. Dans l’éducation où des instituteurs islamistes imposent aux élèves des pratiques fondamentalistes et inculquent à des enfants la haine et la violence. Dans la Justice où on a recruté dans les greffes des tribunaux des intégristes qui ont accès aux dossiers et aux informations confidentielles et sensibles. Dans les barreaux où il a cité un avocat qui fait la liaison entre les terroristes détenus et leurs partisans. Dans les partis politiques citant à cet égard Abderraouf Ayadi qui a appelé au dialogue avec Ansar Achariaa. Dans certaines associations qui prennent la défense des terroristes au nom des droits de l’homme et de la liberté d’expression… Passant en revue les crimes terroristes commis en Tunisie et à l’étranger, Sahbi Jouini a indiqué que les criminels disposent en Tunisie de près de 15 camps d’entraînement implantés dans différentes régions. En Syrie où ils se sont déplacés pour participer à la guerre civile qui sévit dans ce pays, ils ont reçu une formation militaire et ont été déployés pour commettre des crimes de guerre allant jusqu’à tuer leurs alliés pour leur arracher le leadership. A ce propos, il a été procédé à la diffusion d’une séquence vidéo montrant un Tunisien, prénommé Tarek, en train de tirer à bout portant sur des personnes qui appartiennent à un autre groupe islamiste. Ce tueur a été présenté dans une émission de télévision locale comme étant une victime de la torture et de la répression. Sahbi Jouini a rapporté que ces Tunisiens sont sur le point de revenir au pays en transitant par la LibYe là où des jihadistes d’Ansar Achariaa les accueilleraient pour les préparer à la guerre contre le pays. D’après-lui, doit-on leur interdire l’entrée au pays, les laisser faire ou les arrêter pour les empêcher d’exécuter leur attaque dont leur chef, Abou Iyadh, avait prédit la date du 17 décembre ? En conclusion de son intervention, Sahbi Jouini a assuré que les forces de sécurité sont décidées à aller jusqu’au bout pour protéger le pays contre le danger terroriste. Il a appelé la société civile et les citoyens à se serrer les rangs et conjuguer les efforts pour faire face à ce danger que la classe politique, préoccupée depuis des mois à choisir un Premier ministre, a complètement ignoré.



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