La crise politique tunisienne sous la loupe du Congrès US

La crise politique tunisienne sous la loupe du Congrès US
National
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Le destin de la Tunisie se déciderait-il au Congrès américain ?! Une audience, fixée pour mercredi 4 décembre 2013 à 14H00 (heure US) doit se pencher sur le cas de la Tunisie, trois ans après la Révolution et sa transition qui est à la croisée des chemins. La présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants Ileana Ros-Lehtinen (Républicaine) a elle-même donné l’ordre du jour de cette audience qui doit porter principalement sur le blocage politique en Tunisie et les conséquences qui peuvent en découler pour les intérêts américains dans la région. «Trois ans après le printemps arabe, la Tunisie est à la croisée des chemins dans sa transition démocratique. Le pays est empêtré dans une impasse politique, et confronté de plus en plus à des problèmes de sécurité internes et externes, ce qui complique davantage le processus politique fragile. Une Tunisie démocratique ne serait pas seulement un modèle pour d'autres pays dans cette région instable, mais l’échec de cette transition aurait de graves conséquences pour les intérêts sécuritaires des États-Unis et d'autres pays de la région. Cette audience portera sur la situation de la transition et ce que les États-Unis et d'autres organisations peuvent faire pour promouvoir la démocratie et la société civile en ce moment critique de l'histoire de la Tunisie». Cette audience sera animée par trois personnalités qui seront auditionnées sur la question : Il s’agit de M. Scott Mastic, directeur de l’Institut républicain international (IRI) pour la région Moyen Orient-Afrique du Nord (MENA, sachant que l’IRI, basé à Washington, est officiellement une organisation américaine qui œuvre à promouvoir les libertés politiques et économiques, la bonne gouvernance et les droits humains dans le monde par l'éducation des gens, des partis politiques et des gouvernements sur les valeurs et les pratiques de la démocratie. Leslie Campbell, directeur régional des programmes MENA à l’Institut national démocratique (NDI), qui a fait partie d’une délégation d’observateurs lors des élections d’octobre 2011. L’Institut national démocratique est une organisation non partisane à but non lucratif ayant pour mission de soutenir et renforcer les institutions démocratiques partout dans le monde en plaidant pour la participation citoyenne, l’ouverture et la responsabilité dans la gouvernance. Et enfin Bill Sweeney, Président de la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (International Foundation for Electoral Systems IFES).



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