Le FMI recommande à la Tunisie des "actions immédiates et urgentes"

Le FMI recommande à la Tunisie des "actions immédiates et urgentes"
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Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) était en Tunisie pour une mission qui s’est étalée du 12 au 27 novembre 2013 et entrant dans le cadre de la première et deuxième revue du programme économique et de réformes appuyé par un accord de confirmation de 24 mois approuvé en faveur de la Tunisie par le Conseil d'administration du FMI le 7 juin 2013. Au cours de cette mission, la délégation du FMI a eu des discussions avec des représentants du gouvernement, de la Banque Centrale de Tunisie, mais aussi du secteur bancaire, etc. sur les réformes économiques à accomplir. Et c’est suite à ces échanges que le FMI a estimé que malgré un certain avancement dans les discussions, il est était encore trop tôt et insuffisant pour débloquer de nouveaux prêts Ces prêts s’inscrivent dans le cadre de programme de réformes sur la période 2013-2015 visant à préserver les marges de manœuvre budgétaire et extérieure, encourager une croissance plus forte et protéger les couches les plus vulnérables. Dans un communiqué, le FMI a notamment pointé du doigt les "chocs" internes et extérieurs qui ont frappé le pays et la "longue gestation" de la transition politique près de trois ans après la chute de Ben Ali. Le FMI a exprimé sa volonté à soutenir la Tunisie comme ce fut le cas en juin, avec le déblocage d’une ligne de crédit de 1,7 milliard de dollars afin de soutenir sa transition démocratique, mais les versements prévus mi-septembre et mi-décembre ont été retardés par la crise politique et les experts se sont gardés de donner leur feu vert et de soumettre le versement à l'approbation finale du conseil d'administration du Fonds, qui représente ses 188 Etats-membres, explique le communiqué. "Les risques à court terme pour les perspectives de l'économie tunisienne sont importants et de tendance baissière", a également noté le FMI, appelant à des actions "urgentes" pour maîtriser les déficits et réduire les vulnérabilités du secteur bancaire.



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