A Médenine, un nouveau-né appelé Socrate, se voit refuser l’inscription dans les registres de l’état-civil

A Médenine, un nouveau-né appelé Socrate, se voit refuser l’inscription dans les registres de l’état-civil
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Les employés municipaux peuvent-ils refuser d’inscrire un nouveau-né sous prétexte qu’il porte un prénom n’ayant aucune consonance musulmane ?… Même lorsqu’il s’agit de rendre hommage à un martyr bien tunisien. A la municipalité de Médenine, des agents de la municipalité ont refusé, lundi dernier, à un père de famille son souhait d’appeler son enfant, né dimanche 10 novembre 2013, Socrate en mémoire de Socrate Cherni, tombé en martyr le 23 octobre dernier à Sidi Ali Benaoun, sous les balles des terroristes. C’est ce que rapporte le site Arabesque, indiquant que le père en question aurait décidé de camper sur ses positions et insiste pour donner le nom de Socrate à son fils de trois jours. Ce qui n’aurait vraisemblablement pas plu aux employés municipaux, qui, de leur côté, refuseraient d’attribuer ce prénom à un enfant né tunisien ! Est-ce parce que les origines de ce prénom sont grecques ?! Et pourtant, des bébés nés après le drame du 23 octobre ont bien été appelés par leurs parents, Socrate comme Socrate Cherni, devenu le symbole de tout un pays. Ce père de Médenine a voulu avoir son Socrate mais il en a été empêché comme a été empêché Socrate Cherni de défendre jusqu’au bout son pays !




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