Incident de l’Aouina : les mandats d’arrêt commencent à tomber

Incident de l’Aouina : les mandats d’arrêt commencent à tomber
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L’incident de l’Aouina, que certains croyaient, enterré, vient de rebondir après l’émission d’un premier mandat d’arrêt contre le secrétaire général du syndicat de la protection civile de l’Aouina pour désobéissance et outrage aux symboles nationaux. C’est ce que vient de déclarer Chokri Hamada, le porte-parole officiel du Syndicat National des forces de Sécurité Intérieure sur les ondes de la radio Express FM. Chokri Hamada annonce en outre que d’autres mandats d’arrêt seront sûrement lancés contre d’autres syndicalistes ayant participé à l’incident de l’Aouina du 18 octobre dernier lorsqu’une manifestation des forces de l'ordre avait obligé les trois présidents à quitter les obsèques du lieutenant Mahmoud Ferchichi et du sergent Karim Hamdi, les deux membres de la garde nationale, tués à Gboulat. Les manifestants, composés en majorité de représentants des syndicats, avaient scandé "dégage" et "lâche" à l'adresse des présidents. Et malgré tout, la présidence de la République avait pourtant démenti l’ouverture d’une enquête sur l’incident survenu à la caserne de l’Aouina. Un démenti, «cassé» hier, par le porte parole de la présidence de la République, Adnene Manser, qui avait déclaré sur les ondes de la radio Mosaique FM, que «ce qui s'est passé à la caserne de la Garde Nationale à l'Aouina est un signe de rébellion et que ses auteurs répondront de leurs actes devant la justice militaire comme le stipule la loi et que le ''Dégage'' levé envers les trois présidences est une question de sécurité interne du pays».



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