Après Damas, Le Caire : le désastreux bilan d'une gestion calamiteuse de la diplomatie tunisienne

Après Damas, Le Caire : le désastreux bilan d'une gestion calamiteuse de la diplomatie tunisienne
National
print



Le retour de Mohamed Morsi semble de plus en plus difficile. En effet, trois semaines après sa destitution les mouvements de protestation perdent en intensité. La composition du nouveau gouvernement de Hazem Biblawi et le plan de sortie de crise de l'armée égyptienne ont été, par ailleurs, positivement accueillis par le peuple égyptien alors que Les Etats-Unis, plusieurs monarchies du Golfe et l'Union Européenne ont lâché les frères musulmans. En Syrie, après la perte de Kousyr, des signes de division sont de plus en plus apparentes au sein de l'opposition syrienne. Les combattants de Jabhat al Nosra ont même tué un chef de l'armée syrienne libre. La position d'Assad semble de plus en plus confortée avec les exploits réalisés par ses troupes sur le terrain. En outre, Assad profite du soutien russe et iranien et les Etats-Unis semble embarrassés par le rôle important d'Al-Qaeda en Syrie. La diplomatie tunisienne semble être perdue face à tous ces changements géostratégiques rapides et importants. En effet, la Tunisie a coupé tout lien diplomatique avec la Syrie de Bachar laissant des milliers de Tunisiens seuls en Syrie face à leur destin. Maintenant, c'est le tour de l'Egypte. Les trois composantes du pouvoir tunisien (troïka) s'obstinent à défendre la légitimité du président déchu Mohamed Morsi. Le parti au pouvoir a même organisé des marches de soutien aux frères musulmans à Tunis. Les déclarations du gouvernement et de la présidence tunisienne leur ont coûté la convocation de l'ambassadeur tunisien au Caire.
Comme Morsi ne reviendra pas. Je suis curieux de savoir comment le gouvernement Tunisien compte renouer des liens avec l'Egypte... @papiillon
La relation avec le voisin algérien a été également mise à l'épreuve. Les Algériens qui viennent à peine de tourner la page de la période sombre de la guerre civile ne se réjouit pas à l'idée d'avoir un pays conduit par des... islamistes à ses frontières. Des déclarations et des mesures hasardeuses du Président provisoire Moncef Marzouki ont failli mettre le feu aux poudres. Un sommet maghrébin organisé par la présidence de la République à été boudé par l'Algérie et le Maroc. La Tunisie est-elle en train de s'isoler?
Alors que tout le monde courtise la Chine, notre diplomatie fait tout pour la mettre à dos @MorsiChaari
Les mouvements des ambassadeurs tunisiens ont été affectés par les tractations politiques et les quotas entre les trois partis au pouvoir. Quelques ambassadeurs ont été désignés pour leurs appartenances partisanes.
Après Bourguiba Jr, B. Sfar, H. Ben Yahia, H. Boularès la diplomatie TN ds les mains du gendre de #Ghannouchi salarié #JSC #tnGov @bidules
La Tunisie, réputée pour sa neutralité, son indépendance diplomatique et sa défense de la cause palestinienne est en train de voir son image se ternir. Au lieu d'appliquer une politique étrangère qui protège ses intérêts, elle défend les intérêts des frères musulmans et suit la ligne diplomatique du Qatar. Rappelons qu'en 1990 et 2003, la Tunisie était l'un des rares pays arabes à s'opposer à la guerre en Irak.
Après Algérie, France, Palestine, la diplomatie révolutionnaire du #TnGov pète le coup avec Egypte !! il nous restera Qatar et Ethiopie @Molka_Chaari



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

France - Migration : Un don de cinq millions d'euros au profit de la Tunisie

Suivant