Marzouki envoie Mancer au charbon - Faut-il s'attendre à un coup de théâtre à Carthage ?

Marzouki envoie Mancer au charbon - Faut-il s'attendre à un coup de théâtre à Carthage ?
National
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Dans une déclaration aux médias, Adnan Mancer semble anticiper, au nom de Moncef Marzouki, sur les prochaines évolutions politiques qui pourraient être issues de l'actuel "feuilleton" de la Constitution. En effet, le conseiller de Marzouki développe sa déclaration à la chaîne de télévision TNN autour de quatre points : 1. Nous redoutons que l'actuelle mouture de la Constitution ouvre la porte à un retour à la dictature. 2. Marzouki ne se présentera pas à la présidence si les prérogatives données au président par la Constitution demeuraient en l'état prévu par le dernier projet. 3. Ceux qui appellent à un changement à la tête de l'armée n'ont rien compris à la situation actuelle. 4. Nous avons peur que les symboles de la corruption ne rendent jamais compte de leurs forfaits. Voici donc l'essentiel de la déclaration de Mancer faite sur l'antenne de TNN. Les observateurs constateront que c'est la ligne CPR qui s'en dégage, sans surprise en ce qui concerne les lois d'exclusion en cours de discussion. Toutefois, la nouveauté réside dans le ballon d'essai que Mancer lance à propos d'un Marzouki, à bout de souffle mais qui tient une dernière chance de redorer son blason. Le président provisoire se prépare-t-il à endosser la casaque «droits de l'hommiste» qu'il n'aurait jamais dû quitter ? Poussera-t-il un plaidoyer pro domo en faveur d’Amina, Weld El 15 et les autres soucis de la république ? Ira-t-il jusqu'a démissionner avec fracas pour se démarquer d'Ennahdha et enfin rebondir ? Le contenu et le timing des propos de Mancer se prêtent en tout cas à des interprétations multiples...



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