Nawaat épingle Essebsi à travers Slim Chiboub !

Nawaat épingle Essebsi à travers Slim Chiboub !
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Le site d’information, Nawaat, vient d’épingler l’ancien premier ministre et leader de Nida Tounes, M. Béji Caied Essebsi, en révélant une affaire se rapportant à Slim Chiboub et dans laquelle une vente d’actions appartenant au gendre du dictateur aurait eu lieu alors qu’il occupait le poste de chef du gouvernement. Cette affaire se présente comme suit : Slim Chiboub aurait acquis la bagatelle de 500.000 actions dans une société d’exploration de pétrole, la société « Voyageur » au mois d’avril 2009. Ce qui est troublant dans cette affaire, c’est qu’en dépit de la publication de la liste des personnes dont les biens ont été confisqués à la suite de la révolution du 14 janvier et parmi lesquelles figure le nom de Slim Chiboub, celui-ci a pu céder ses actions à une autre société « Andarko Beks Tunisia Compagny » à la suite d’une demande qu’il a sollicitée le 24 août 2011 à la Direction générale de l’énergie du ministère de l’Industrie. Cette autorisation fut accordée après le feu vert délivré par le Comité consultatif des hydrocarbures après trois réunions tenues les 6, 8 et 13 octobre 2011. Fondant sa décision d’acceptation de cette cession d’actions, le ministre compétent à l’époque, M.Abdelaziz Rassaa publie un décret en date du 5 décembre 2011 dans lequel il autorise le transfert de ces actions de la société voyageur à la société Andarko. Et comme le veut la procédure, il a été « avisé » par le premier ministre, une procédure obligatoire pour la plupart des décisions administratives prises par les ministres. Cette cession pose un certain nombre de problèmes dont le plus choquant est sans doute le fait que les membres du comité consultatif et le ministre aient ignoré le décret-loi relatif à la confiscation des biens de la famille et des proches de Ben Ali, et/ou le nom de Slim Chiboub apparaît. Ensuite, cette décision peut porter préjudice à l’image du leader de « Nida Tounès », mettant en doute son impartialité surtout que le représentant légal de la société acquéreuse des actions ne serait que M. Slaheddine Essebsi, le frère de Béji. De plus, cette société a été domiciliée à l’adresse du cabinet « Caid Essebsi et partners » ! Mais, il serait aussi possible que M. Béji Caid Essebsi ne soit tout à fait au courant de la teneur de ce décret sachant qu’il avait à signer, en tant que premier ministre, des dizaines de décrets. On attendra les explications du leader de Nida Tounès sur cette affaire… Abou Aymen



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