Bizerte : le jeune Chokri s’était tranché le sexe, les médecins l’ont réimplanté

Bizerte : le jeune Chokri s’était tranché le sexe, les médecins l’ont réimplanté
National
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Le geste du jeune homme qui s’est tranché le sexe à Bizerte avant de le ramener au poste de police a entraîné une vague d’émotions sans précédent à travers tout le pays, certains s’interrogeant même s’il est encore en vie sachant qu’une rumeur persistante a fait le tour de Bizerte, annonçant son décès. L’hebdomadaire Al-Akhbar a suivi l’affaire et a publié un reportage sur les circonstances de ce drame. Après avoir commis son acte, le jeune Chokri avait été transporté d’urgence à l’hôpital Bougatfa de Bizerte où il a subi, le jour-même une opération chirurgicale qui s’est soldée par un succès. Chokri est aujourd’hui sauvé, comme l’affirment ses parents auprès desquels Al-Akhbar s’est rendu. On apprend ainsi que Chokri est né en Allemagne, qu’il a un frère et deux sœurs et qu’ils sont installés en Tunisie depuis 1998 lorsque leur père a décidé de rentrer au pays. Son père affirme d’ailleurs que ses enfants ne se sont jamais vraiment intégrés en Tunisie. Sa sœur, quant à elle, témoigne que l’état émotionnel et psychologique de son frère, n’ont cessé de s’aggraver d’année en année. Depuis deux ans, son état avait atteint un niveau inquiétant au point de l’interner durant dix jours à l’hôpital Razi. Selon sa mère, Chokri souffre de troubles psychologiques et se plaignait sans cesse «d’être possédé et d’entendre des voix». Le jour de l’accident, personne n’a soupçonné Chokri d’être sur le point de commettre l’acte qui le mènera à l’hôpital. Il est rentré dans sa chambre et a tranché son sexe sans qu’on ne se doute de rien puis est ressorti, tâché de sang, avant de se rendre au poste de police. Là, il a remis son organe à un agent avant de s’évanouir… Bien que son père soupçonne quelques personnes malveillantes qui auraient obligé son fils à prendre des drogues, l’enquête ouverte n’a encore rien déterminé à ce sujet et on ne connaît pas encore les raisons de cet acte !



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