Incroyable, mais vrai! La cacophonie semble régner dans les rangs du gouvernement malgré le caractère grave et urgent de la situation dans les cités populaires de l'Ouest de Tunis. Alors que du Qatar où il se trouve, le chef du gouvernement qualifie les salafistes armes de groupe terroriste, un conseiller du ministère des Affaires religieuses vient de se distinguer en justifiant les agissements violents des salafistes en des termes surprenants.
Pour ce responsable, il aurait été préférable d'autoriser le congrès salafiste de Kairouan plutôt que de subir les malheureux événements toujours en cours.
On a vu mieux en matière de solidarité gouvernementale et il est difficilement compréhensible qu'un attaché de cabinet contredise à la fois le chef du gouvernement et le ministre de l'Interieur.
Cela souligne bien le fait que les incohérences, approximations et indécision de la Troika au pouvoir ont fait le lit de tous les dérapages que nous vivons dans une Tunisie qui ne se reconnait plus et a du mal à reconnaître ses "enfants".
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