Affaire de la fillette violée - La directrice du jardin d’enfants se prévaut de connaissances bien placées!

Affaire de la fillette violée - La directrice du jardin d’enfants se prévaut de connaissances bien placées!
National
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Le témoignage de la mère de la fillette violée par le gardien d’un jardin d’enfants à la Marsa a révélé d’autres faits scandaleux en rapport avec le crime commis. Selon la mère qui s’est exprimée lors de l’émission Attassiaâ Massa sur Attounissia TV, le jardin d’enfants où s’est produit le drame a continué à accueillir les enfants et à exercer normalement ses activités comme si de rien n’était et ce, malgré la gravité et l’horreur de l’acte commis. D’après le témoignage de la mère, suite à sa plainte, la directrice de l’école l’aurait contactée chez elle pour lui faire savoir qu’elle est protégée par des connaissances bien placées et qu’elle n’aurait, par conséquent, rien à craindre. Effectivement, la fermeture du jardin d’enfants n’a été décidée et exécutée que cet après-midi, après le sit-in observé, aujourd’hui par des associations devant le ministère de la Femme et des Affaires de la famille qui a eu officiellement connaissance de l’affaire depuis le 21 mars 2013. Ainsi, tout porte à croire que la décision de fermeture du jardin d’enfants a été prise sous la pression de la société civile qui s’est mobilisée non seulement pour condamner cet acte odieux mais aussi pour protester contre les propos de Mme la ministre qui a déclaré à Essabah News que le viol a été commis par un membre de la famille. Sihem Badi, réalisant l’incohérence de ses propos et leurs effets sur la famille, s’est rendue à la demeure des parents pour leur présenter ses excuses. Elle a prétendu avoir été induite en erreur par un de ses collaborateurs qui lui a fourni de fausses informations. Nous apprenons que ce dernier vient de déposer sa démission ce qui ouvre la voie à plusieurs suppositions. Sur le plateau de la même émission, Bochra Belhadj Hamida a remis en cause l’empressement de Mme la ministre à livrer des déclarations et à tirer des conclusions au vu des éléments d’un dossier administratif au lieu de vérifier l’information à la source. Nous apprenons, également, que la situation de l’établissement n’est pas régulière et que l’assistance sociale concernée a relevé l’irrégularité depuis le mois de septembre dernier sans que le ministère intervienne pour imposer le respect de la loi. Les deux parents de la victime exigent le déclenchement des poursuites contre la directrice et employés de l’établissement pour négligence et manquements très graves ayant conduit à la commission du crime. Ils reprochent, en outre, à la directrice, le fait d’embaucher un recherché par la  justice en l’occurrence, le gardien qui a perpétré l’acte.



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