Suite à l'annonce faite aujourd'hui, 3 février 2013, par Samir Ben Amor de sa démission du poste de conseiller auprès de la présidence, le porte-parole de la présidence tunisienne Adnane Moncer a indiqué à la TAP que cette décision ne cache pas de différent entre Moncef Marzouki et Samir Ben Amor.
Adnane Moncer ajoute que Samir Ben Amor a démissionné pour des raisons personnelles et que s'il y avait eu un différend, il aurait été démis et n'aurait pas présenté sa démission.
Rappelons que sur sa page Facebook, aujourd'hui, Samir Ben Amor a indiqué « j'ai a soumis ma lettre de démission au président de la République lui demandant de me décharger de mes fonctions de conseiller du président de la République, car je ne vois plus d’intérêt de demeurer au palais de Carthage et je préférerais me consacrer à mon poste au sein de l’Assemblée Nationale Constituante ».
Cette décision arrive à un moment où la Troika est au summum de sa crise, à une semaine de l’ultimatum donné par le CPR, et ce, de quitter le gouvernement au cas où le remaniement des ministres de la Justice et des Affaires étrangères ne s'effectuerait pas.