Violents affrontements au Kef... qu’en sera-t-il à Kasserine ?

Violents affrontements au Kef... qu’en sera-t-il à Kasserine ?
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Pour protester contre le non respect de l'accord avec le gouvernement qui prévoyait la réalisation des projets de développement et la création d’emplois, l'Union régionale du travail du Kef a décrété une grève générale, ce mercredi, dans la région.

Une grève qui a été soigneusement respectée par les habitants puisque l'ensemble des commerces, administrations et établissements scolaires et universitaires sont restés rideaux baissés. Même le secteur du transport a été sérieusement perturbé dans la ville, où il n'y avait d’ouverts que les hôpitaux, les boulangeries et les pharmacies.

D'après le secrétaire générale de l'Union régionale du travail, le taux de participation à cette grève avoisine les 90%. Les Keffois, qui attendent les projets de développement et la création d’emplois dans leur région, ont organisé une marche, qui a rassemblé quelques milliers de personnes (5000 selon des sources syndicales) en signe de protestation.

Néanmoins, dans l'après-midi, les évènements ont dégénéré suite à de violents affrontements entre des jeunes manifestants et des forces de l'ordre. Du gaz lacrymogène, des cocktails Molotov et des pierres étaient au menu quand quelques 500 jeunes, selon ce qu'avance l’agence TAP, ont attaqué un poste de police et le bureau d'Ennahdha. Les policiers ont même réussi à sauver de justesse ces locaux d'une tentative d'y mettre le feu. Un scénario semblable à ce qui s'est passé à Ben Guerdane, quelques jours plutôt.

La violence des affrontements entre citoyens et policiers à chaque jour de grève générale décrétée fait craindre le pire demain dans le gouvernorat de Kasserine qui doit, à son tour, entamer une grève générale pour exprimer sa colère...




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