Le « maestro » Tarek Dhiab veut mettre la « patte » sur un terrain à Gammarth pour des cacahuètes !

Le « maestro » Tarek Dhiab veut mettre la « patte » sur un terrain à Gammarth pour des cacahuètes !
National
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Décidément les Nahdhaouis et assimilés veulent partager le gâteau avant qu’il ne soit trop tard ! Il semble que l’histoire de la Tunisie sera toujours liée à celle des prédateurs qui la pillent sans relâche, ses richesses, ses biens, son peuple. Et il semble qu’après l’ère des Ben Ali, Trabelsi et compagnie, nous allons assister, même sous un gouvernement provisoire, à une véritable braderie ouverte, encore une fois, aux proches et aux amis. Il est évident par exemple que la cession des grandes entreprises confisquées, et qui sont loin d’être des canards boiteux, elles seraient même performantes pour certaines d’entre elles, n’est pas, en principe du ressort du gouvernement provisoire qui n’a en réalité aucune légitimité pour le faire. De plus, il a utilisé exactement les mêmes procédés que ceux du régime déchu, à savoir leur cession, peut-être un peu plus transparente, mais, et au moins sans faire participer les élus du peuple ! Cette fois, voilà que le secrétaire général du syndicat des journalistes tunisiens, Mongi Khadraoui, vient de lancer, sur les ondes de Shems FM, un beau pavé dans la mare en accusant le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tarek Dhiab, de vouloir s’approprier un terrain à Gammarth, dépendant du domaine de l’Etat, à un prix dérisoire soit 33d600 le mètre carré pour édifier dessus un complexe sportif et touristique. Il semblerait que ce fameux terrain, que la même personne avait voulu acquérir en 1995, mais il n’avait pas pu le faire en raison de l’opposition de Slim Chiboub, avait été acheté en 1998 au prix symbolique de 14d000 par un certain Mourad Trabelsi. Il est inconcevable qu’un terrain dans la plus belle banlieue de Tunis, l’une des plus recherchées et donc les plus chères, soit nettement plus cher. À Gammarth, le mètre carré frise les 1000d000 et plus. Un véritable gouffre en comparaison avec les 34d600. Peut-être que Tarek Dhiab veut déjà protéger ses arrières et préparer son retrait de la (courte) vie politique qu’il mène. Même ceux qui l’ont mis au pouvoir n’ont pas pensé à lui lorsqu’ils ont proposé la fameuse loi de la soi-disant protection de la révolution. Un joli coup de patte, si l’essai est transformé (pour utiliser un jargon sportif), du « maestro », ou de ce qui en reste…



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