La future instance électorale privée d’indépendance?

La future instance électorale privée d’indépendance?
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Personne ne peut nier le remarquable travail effectué par l’ISIE conduite par Kamel Jendoubi qui a relevé le défi de réussir les premières élections démocratiques dans l’histoire de la République tunisienne. Nous ne savons pas encore les raisons qui ont poussé la troïka dominée par le mouvement Ennahdha à évincer Kamel Jendoubi connu pourtant pour sa compétence et son intégrité. Eviction aussi absurde que scandaleuse qui génère des difficultés dont le pays n’a pas vraiment besoin. Le gouvernement aurait-il l’intention de soumettre la future instance électorale à son bon vouloir, ce qui risque d’aliéner son indépendance ? L’exécutif aurait ainsi le chic de créer des problèmes là où il n’y a pas lieu d’en créer un. Les observateurs et autres experts n’ont pas manqué d’exprimer leur réserve quant à la structure de la nouvelle instance qui doit présider aux prochaines élections. C’est ainsi que Moez Bouraoui, le président de l’Association Tunisienne pour l’intégrité et la Démocratie des Elections (ATIDE) a tiré la sonnette d’alarme. Sur les ondes de Shems FM il a attiré l’attention sur le fait que le projet de loi du gouvernement relatif à la création de l’instance électorale ne faisait pas mention de l’indépendance de l’Instance Supérieure pour les Elections. Voilà ce qui alimente la crainte que soit enlevée à cette structure son indépendance. Et Moez Bouraoui et de préciser que ladite Instance se doit d’être composée d’ « experts élus à travers des structures et des organisations professionnelles » a-t-il déclaré.



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